"Mlle Hauteclaire avait disparu sans dire un mot ou laisser un mot à personne. Elle avait disparu, comme on disparaît quand on veut réellement disparaître, – ce n’était pas disparaître que de laisser derrière soi une chose quelconque, grosse comme rien, dont les autres peuvent s’emparer pour expliquer qu’on a disparu. – Elle avait disparu de la plus radicale manière. [...]"
La première nouvelle de Barbey d’Aurevilly publiée en 1832. Texte romantique très triste : l’amour passionné et impossible d’un jeune artiste pour une jeune fille de seize ans irrémédiablement vouée à une mort très prochaine.
Sous le Premier Empire, le vicomte de Brassard, jeune sous-lieutenant, est en pension dans une famille bourgeoise de province. Leur très belle fille Alberte, tout juste sortie du pensionnat, vient alors vivre auprès d’eux.
Le chef d’escadron Mesnilgrand est un brave dont la carrière militaire a été brisée par son attachement à l’Empereur. Lorsqu’il visite son vieux père, celui-ci, pourtant très avare, offre à ses amis des dîners mémorables où l’on insulte l’Église, où l’on invoque en riant les femmes et les faits d’armes partagés.
Cette étude sur un homme qui tira sa célébrité de son élégance est publiée pour la première fois avec un appareil critique qui en éclaire la genèse et la situe dans la vie et l'oeuvre de Barbey.
Dans les années 1830, le séduisant Ryno de Marigny projette d'épouser Hermangarde de Polastron, jeune orpheline très pure et fort polie. Mais le dandy doit quitter la Vellini, une maîtresse fort encombrante. La comtesse d'Artelles informe sa vieille amie la marquise de Flers, grand-mère d'Hermangarde, du danger que court sa petite-fille.